La liste est longue donc voici quelques photos.
Mercredi, jour du départ.
La voiture étant sortie du garage la
veille au soir, nous n'avions pas eu le temps de la charger. Une
courte nuit que nous avions hâte de passer pour enfin prendre ce
fameux départ.
Le matin commence, il faut être organisé et Lara est aidée par ses parents pour le remplissage du coffre. Les dons humanitaires avaient déjà été rassemblé au fur et à mesure, il n'y avait plus qu'à « jouer » à Tetris. Un peu de réflexion pour ne pas enfuir les choses nécessaires dans le fond et dans cette précipitation, tout le monde a accompli une tâche. Nous avions plus d'humanitaire que d'affaire personnelle.
Il a fallu aussi penser à placer les roues de secours sur le porte-bagage, mettre notre symbole montois sur le tableau de bord, coller l'autocollant de notre page Facebook sur le coffre...
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| Merci François pour la mascotte ! |
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| Merci Louise pour l'autocollant ! |
Et prendre les décisions de dernières
minutes : « Prendre ou ne pas prendre le frigobox, le
matelas, la table, ... ». Cela a pris
du temps... Nous, qui voulions partir tôt, c'était raté !
La
mise en route de la voiture est toujours un peu stressant suite à
nos péripéties mais ce matin-là, bien qu'un peu froide, elle émit
un joli ronronnement. Les grand-parents de Lara sont arrivés,
un lancement de serpentin (raté), quelques coups de klaxon et en route
pour aller chercher Gloria, il était 9h30.
Le temps de charger
ses affaires, prendre le café et discuter un peu avec sa grand-mère, nous faisons un second lancé de serpentin qui rate de nouveau. Décidément...
Nous prenons place dans la voiture et au moment de démarrer, rien ne se
passe, batterie à plat. En cause, nous accusons le frigobox que nous
n'avions pas pris le temps de débrancher. On sort les câbles,
Gloria déplace sa 205 et dans la précipitation, nous inversons les
câbles... malheur et étincelles s'en suivent !
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| Vous pouvez apercevoir la maladresse |
Les parents de Lara
prennent la route pour les 20km qui nous séparent et pendant ce temps-là, le beau-père de Gloria vient à notre secours et nous
sauve de la galère en réglant le ralenti du moteur, la voiture
démarre et ne s'arrête pas. Puis les parents de Lara sont arrivés avec
le journal de la DH où est paru notre dernier article et nous sommes allées faire le plein d'essence à quelques mètres avec toujours
cette crainte de ne pas démarrer. Notre assistance familiale nous
accompagne et comme de fait, il a fallu pousser la voiture. A partir
de là, nous avons rouler jusqu'au prochain arrêt "carburant", c'est à dire après 500km.
Sur la route, nous n'étions pas très
rassurées par ce départ quelque peu raté. Nous nous demandions si
l'on devait continuer l'aventure ou si s'arrêter nous ferait
épargner les autres galères qui nous attendaient. Mais après tout
ce qu'on avait mis en place niveau communication médiatique, les
dons humanitaires reçus, l'aide financière de nos sponsors et de
nos proches, on ne pouvait pas abandonner.
Mais la galère reprend non loin de
Paris, il semblerait que nous ayons grillé quelque chose. Nous
sommes parties à la recherche d'une personne pour mettre les câbles
et nous reprîmes la route. Là, nous nous devions de réfléchir
pour savoir si nous continuons de cette manière ou si nous arrêtons
pour faire réparer le problème. Nous avons décidé de ne pas
reporter donc nous avons fait plusieurs garages avant leur fermeture
et tous nous ont renvoyé vers des casses de voiture. Selon l'un des
mécaniciens, le seul qui ait pris la peine de tester la batterie,
c'était l'alternateur qui était en cause.
Il a fallu en faire 3 (Citroën,
Peugeot et Renault) pour avoir le diagnostic sur l'état de la
batterie. Nous avions eu peur de l'avoir grillé en inversant les
câbles. Verdict, la batterie est bonne par contre l'alternateur est
foutu. Il évalue la réparation à 250€ mais on nous oriente vers
des casses où ça sera plus abordable. Nous en faisons également 3
et la voiture ne pourra pas être réparée avant le lendemain, nous
avions donc passer la nuit à Cercottes près d'Orléans.
Nous
n'étions pas très enchantée de devoir faire arrêt car cela
voulait dire que les autres jours, ça allait être de la route, de
la route rien que de la route pour arriver à temps au point de
rendez-vous mais nous trouvons le courage d'aller en ville pour nous
restaurer à « Il restaurante ». Nous revenons à pieds
le soir dans le noir, une marche de 30 minutes avant de se voir
offrir la nuit dans la maisonnette de la casse de voiture. Le
lendemain, la réparation prend 2 petites heures pour le changement
de la pièce où se trouve le charbon de l'alternateur puis
resserrage de la vis au fil de masse et reprise de la route vers
midi.
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| Charbon alternateur |
Nous faisons un maximum pour avancer et nous nous sommes
arrêtées à Narbonne dans un Ibis budget, avec un distributeur de
chambre (jamais vu ça!). Vendredi matin, nous voulions arriver à
Almeria, les routes étaient longues, désertiques, rocailleuses et à
200km de la destination finale, nous étions fatiguées et
l'obscurité n'aide pas, nous nous sommes donc arrêtée dans un
hôtel sur la route.
On vous a épargné :
Les
difficultés aux différents péages notamment les tickets qui ne
sont pas reconnus même après les avoir introduit dans tous les sens
possible ou encore, le ticket qui s'envole, le paiement par carte qui
ne fonctionne pas, la mauvaise file... etc.
La chaleur dans la voiture sans
ventilation ni airco
Samedi matin, nous nous sommes levées
avec une météo grise et pluvieuse. Nous qui avions rangé les
pulls, nous avons dû les ressortir. La plage à Alméria, ç'est
raté.
La liste des choses à faire était encore longue,
trouver un logement, derniers achats, réorganisation du
coffre/cantine...
Nous avons un peu flâné dans le
centre ville mais l'après-midi, c'est calme et presque tout était
fermé. Nous avons repéré le port, lieu de rendez-vous du
lendemain, et nous avons eu droit à une visite gratuite d'une expo
sur l'histoire et les retranscriptions de la bible.
Le soir, un autre équipage nous ont
donné rendez-vous pour aller souper en ville et lorsque nous sommes
sorties de l'hôtel, il y avait 3 Peugeot 205 garée juste devant !
Nous étions stupéfaites, nous les avions cherché toute la journée
et même parfois sur notre long trajet. Ce fut une joie de rencontrer
d'autres équipages après près de 9 mois de préparations et
d'échange via internet.
Lors de la soirée, nous avons pu se
rassurer et échanger nos ressentis sur l'organisation et l'événement
en général, c'était super !
Gloria&Lara
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