dimanche 19 avril 2015

Etape 8 : Marathon, jour 1

Comme chaque nuit sur un sol dur malgré qu'on pourrait croire le contraire étant donné que le sable est mou... Heureusement, à notre réveil, pas de tempête.

L'étape marathon commence ce jour, c'est-à-dire que nous sommes livrés à nous-même, devrons loger là où nous voudrons et manger nos réserves. Nous gardons bien sûr, le road book, les radios VHF, GPS et un point de ralliement est tout de même prévu pour d'éventuelle réparation.


Un départ en ligne est organisé par Pro Raids, nous démarrons dans le sable sur plusieurs centaines de mètre puis un terrain un peu plus dur mais n'ayant plus l'indication du changement de la pression des pneus dans le road book, nous devons décider nous-même. Cela n'a pas été facile, étant donné que peut-être nous aurions pu retrouver une piste de sable quelques mètres après... Quoiqu'il en soit, nous faisons face à notre première panne en crevant un pneu.











Ouf car c'est une panne que nous sommes capable de réparer nous-même. On accepte tout de même l'aide d'un des membres des "lionnes du désert" car notre cric n'était pas monté assez haut et nous avions de la difficulté à remettre la roue...

Nous reprenons la route, route finalement très rocailleuse, avec des cols à grimper et à descendre. Des passage de oueds ensablés... Lors d'une descente d'un col, la pédale de l’accélérateur est resté bloquée ce qui nous a un peu effrayé car ça montait dans les tours... Arrêt du moteur. Le camion d'assistance était derrière et nous a dépanné plus d'une heure pour finalement s'apercevoir qu'une pièce était grippée, un peu d'huile et on serait repartie. Mais nous avons eu droit à un nettoyage du filtre, changement de bougies,...



Inutile de vous dire que cela nous a retardé sur tout le parcours à effectuer, malgré les tensions, on relativise. Un passage à Tagounite nous est imposé dans l'itinéraire pour faire le plein du réservoir. Avec tout ça, nous n'avions pas eu le temps de dîner, nous profitons de l'arrêt au village pour manger vers 16h. A 18h, nous devions cesser de rouler jusqu'au lendemain. Alors que nous pensions que tout le monde avait une meilleure avance par rapport à notre position, nous étions étonnée de retrouver plusieurs 205 et 4x4 dans le parking d'hôtel/camping à Mmahid.

Nous voulions pas aller à l'hôtel, budget serré et ça n'est pas très en accord avec notre vision de l'aventure, heureusement, un petit panneau nous indique l'auberge Tigida chez l'habitant berbère. Nous rencontrons Soufiane, très acceuillant et très serviable. Il nous fait découvrir ce qu'il a construit pour permettre aux voyageurs de rentrer dans les traditions de son pays. On rencontre son père, ses frères et nous invite même à un mariage au village. Il nous montre le hamman traditionnel, la maison de ses parents avec le four à pain et le soir même, nous étions déjà au mariage où nous avons pris le thé, observé une partie du déroulement qui était le jour du henné et mangé un couscous avec les dames et enfants. Difficile de mettre les mots sur ce moment unique, un mélange de discussions dont on ne comprenait pas la langue mais nous étions dans une atmosphère de célébration entre rires, regards, prières et partages....
Une belle soirée que nous avons écourté à cause de notre journée du lendemain. Soufiane nous ramène à l'auberge, à travers la nuit et les champs. Une nuit pas trop fraîche et beau souvenir chez l'habitant. 







Récit du 205 Trophée

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